vendredi 5 décembre 2014

petit papa noël

à force de m'occuper des cadeaux des enfants au pied du sapin, j'ai pris l'habitude de ne rien vouloir pour noël. que noël, c'était surtout pour les enfants. bon, ce n'est pas faux, je n'ai pas besoin de grand chose mais quand même, force est de constater que les "wish lists" de "grands" fleurissent sur le web ou dans la presse et que finalement, en réfléchissant bien, il y a des choses que j'aimerai bien avoir mais que si je n'en parle pas, je ne les aurais jamais et même si mes souhaits sont inaccessible, voici quand même ma wish list, qui ne tente rien... à bon entendeur (monsieur loto ou super cagnotte) la voici:  




La bougie "baies" intérieur et extérieur dyptyque

un doux rêve tout en cire: le pôt contient 1500g de cire et 4 mèches diffusent la meilleure odeur de bougies que je n'ai jamais senti "les baies".

200€ la bougie, pour le moment, je me contente des jolies petits verres à 44€






montont un peu en puissance: j'ai toujours rêvé d'un beau sac à dos car je n'aime pas tellement les sacs, en fait. je ne suis pas super girly: je ne tiens pas mon paddington dans le creux du coude en déambulant sur des louboutins. j'aimerai bien, mais j'ai plutôt un look sportswear que j'ai fini par assumer après quelques tentatives fashions. et j'ai eu furtivement envie avec le froid qui déboulait cette semaine, d'un sac doudou et pouf : Vuitton en a sorti un pile poil pour moi:

#celebrating Monogram
et la: le back pack monogram vu par marc newson chez Vuitton a traversé ma vie(sion) 2 fois dans la semaine... pour la modique somme de 4000€. Oups. ça restera donc un fantasme :)



une autre envie trés ancienne mais plusieurs problème  : 1/ je ne suis pas sure que cela m'aille 2/ je ne sais pas chez qui je vais trouver celle de mes rêves.

je veux parler des cuissardes.
j'en voudrais des presque plates, super sobres, noires, assez larges et qui se zippent, sinon, mon gentil mollet de bikeuse ne passera pas.
celles-ci ne sont pas loin de ma vérité: Gucci 1385€ aye, ouille. 




sinon, je voudrais aller en norvège, voir les fjords en bateau ou passer par dessus en avion ou faire du traineau dans la neige avec des reines. plus prêt, je voudrais aller la, tout de suite, passer quelques jours à Bruxelles et rentrant en faisant un détour par Bruge.


et puis pour faire comme les blogueuses pro qui voyagent beaucoup et peuvent se ramener plein de choses encore introuvable en France, je voudrais plein de produits glossier d'abord vu chez lyly barbery-Coulon qui m'a donné envie avec ce post http://www.ma-recreation.com/beauty/press-trip/article/press-trip-a-l-hotel-royal-a-evian 
et puis, rien que pour l'emballage, rien que pour la créatrice Emily Weiss et ce qu'elle raconte de la beauté, la beauté immédiate simple et pas surfaite. 
je voudrais tout et aussi comme d'habitude car je suis fidèle en cosmétique, je voudrais toute les huiles pour le bain ou les crèmes du Dr Hauschka
et tout Aesop aussi et puis clarins aussi et enfin, je voudrais tester la crème de la mer car à 250€ le pôt, je voudrais être sure de mon coups.




c'est un bon début pour une wish list... 

 

Ah oui et puis aussi, j'avais vu une paire de tennis multicolore chez free lance.
J'oubliais, j'ai vu un carré Hermès Bandana, c'est le rouge que je préfère en graphisme mais le bleu turquoise ou marine sont pas mal aussi, j'adorerais en format gavroche.

Voila quand on réfléchit bien, il y a de quoi faire.




dimanche 23 novembre 2014

magic balloon paste

en allant chercher un cadeau d'anniversaire pour un petit copain au dragon savant, mon fils est tombé à la caisse sur un sachet de magic balloon. vu le prix modique, comparé aux papos et autres jouets qu'il me réclame en général, je n'ai pas hésité une seconde et je n'ai pas regretté. je n'aurais jamais imaginé que mes enfants auraient autant joué ensemble avec ces bulles, réalisées pour la plupart par mes soins, quand même, faut un coups de "souffle" spécial pour réussir les énormes bulles.


mardi 4 novembre 2014

La "connection" blues

le jour ou j'ai décidé d'ouvrir ce blog correspond à une période d'inactivité forcée dans ma vie. moins de travail (free-lance = irrégulier) et moins de vie sociale (bébé de la quarantaine) m'ont conduit à chercher des échanges autrement. il se trouve que je suis un peu geek à mes heures, alors l'idée du blog s'est présentée. pour poster des sujets autour de la famille et des enfants, un peu sur la déco ou la cuisine, beaucoup sur les livres ou la culture en général et puis un peu de mode de temps en temps, comme un carnet de bord, un gentil fourre-tout de ma vie. comme j'étais déjà accro à quelques site ou blog professionnel sur le web, je m'en suis inspiré (http://bleubirdblog.com/ en premier a déclenché ça, mais aussi http://makemylemonade.com/ ou http://www.ma-recreation.com/, pour la cuisine http://www.christelleisflabbergasting.com/ et puis en mode, mon illustratrice préférée, isabelle Oziol de pignol avec  http://www.accrodelamode.com/)


à travers thecorafactory, c'était une grand aventure que se présentait à moi et pour un peu la partager, je me suis doucement mise à l'étendre aux réseaux sociaux, facebook, insta et depuis peu twitter.. beaucoup d'écran en plus, donc.
avec le temps, je lâchais même l'appareil photo pour l'iphone afin de shooter et poster plus rapidement un coup de coeur. une vraie petit blogueuse.

j'ai installé un petit rythme de croisière de post me faisant peu à peu comme un web album de mes humeurs du moment.

mais le travail a fini par revenir comme chaque rentrée de septembre (période la plus chargée pour moi) et je ne pouvais plus tout faire. 
et puis aussi, un drôle de sentiment qui avait commencé à m'envahir cet été, une sorte de rejet, une envie de poser l'iphone, le portable et de couper la connection, d'être dans la vraie vie, se faisait de plus en plus sentir, d'autant que je vivais le côté obscur de la twitto dans mon travail (j'y reviendrais) et que tout ces moyens de communications m'avait finalement un peu trop absorbés et surtout empêchée de vivre l'instant, à vouloir le décrire ou le photographier à tous prix. 
depuis fin août, je n'ai presque rien pu poster. j'étais déjà crevée d'aller sur le réseaux sociaux pour mon boulot, répondre aux mails, twitter. bref, je n'avais ni les idées et surtout pas l'énergie pour poster quoi que ce soit, et surtout que le temps qui me reste, j'essaye de le consacrer à ma famille. 

et puis ce WE, j'ai passé une bonne partie de la matinée à jouer avec mon fils de 6 ans. à découper, à coller des journaux pour faire des montages, il adore ça. comme je garde des piles de magasines pour les redistribuer à mes copines, je me suis replongée et suis retombée sur des sujets qui m'avaient plu et que j'avais déjà oublié et du coups, j'ai découpé plein des pages, des matières, des couleurs ... et j'ai adoré ça, encore plus que mon fils, je crois. 
du coups, j'ai eu une envie folle de revenir aux fondamentaux, sans pour autant lacher le web, j'ai décidé de me faire un cahier de style, un joli carnet de bord en papier pour consigner mes envies du moment (d'autant que j'ai lu et vu celui que xavier dolan faisait pour ses filmes, très simplement pour consigner ses idées et que c'est mon film "culte" de la rentrée, ça inspire...).

je me suis dit que j'avais un peu la connection ou le web blues une envie d'être dans la vie, de laisser ordi, iphone ou même appareil photo en allant me promener (c'est pas facile, je reconnais..). d'arrêter de tout vouloir enregistrer "sous". 
enfin, moins souvent en tous cas. 

c'est ça? le web blues????



un we de novembre 2014 - atelier collage

lundi 6 octobre 2014

une mère parfaite

ce soir je suis tombée sur un sujet au JT de 20h, sur les parents débordés par leurs enfants. moi qui voulais distraitement surveiller les infos, tout à coups, mon attention a été totalement aspirée par la bouille d'une charmante petite blonde de 10 ans maximum qui jette tranquillement ou roule en boule ses vêtements qui s'accumulent sur son lit ou dans un coin de sa chambre. Sa maman, la gentille quarantaine coquette essaye de la convertir aux vertus d'une chambre bien rangée et d'un lit bien fait et reconnait humblement à l'antenne, étrangement calme, que oui, elle en a marre de devoir répéter sans cesse à sa fille de ranger la chambre ou de crier pour qu'elle consente à remuer le petit doigt.  
"tiens, tiens" me dis-je, curieuse de la suite des évènements. 
s'ensuit un plan séquence sur un jeune couple fatigué venu consulter une psy, leur patience mise à l'épreuve par un petit ayatollha de 4 ans, qui met leurs nerfs à bout. la jeune maman reconnait qu'elle craque et qu'elle crie souvent.

alors la, j'adore, LA psy super zen et calme (on dirait que ces nanas sortent d'un hashram dont les enfants sont exclus, justement) qui vient de publier un livre au titre Ô tellement évocateur et malin:  "Elever ses enfants sans élever la voix"  prodigue quelques conseils (que l'on peut découvrir en achetant son livre donc), pour retrouver coopération et harmonie familiale. 
quand à la première maman, elle se fait aider par une coach, une sorte de super nanny qui propose aussi une cooperation mère/enfant pour retrouver l'équilibre et éviter les cris (non mais qui a le temps et les moyens pour se payer une coach familiale???)

 éviter les cris donc...

déjà épuisée par une rentrée fracassante alors que nous n'avons même pas encore entamé l'automne, je me sens à l'issu de ce sujet d'une part beaucoup moins seule, d'autre part, assez en colère après ces psys qui ne mesurent pas ou plus simplement n'ont pas envie de mesurer que nos vies de parents associés à nos vie professionnelles tournent parfois au vinaigre passé 20h, quand il s'agit de réunir son monde à table (qu'on a appelé environ 5 fois) et que tout le monde se tienne bien, sans critiquer le plat, sans aligner gros mot ou lieux communs ou encore nous annoncer une mauvaise note. sur ce, ajouter une pincée de famille recomposée alors la, chaque soir, chaque week-end, on s'apprête à gravir l'himalaya... et qu'un bon cri primaire parfois peut échapper à toute personne normalement et surtout humainement constituée. sauf robot ou moine zen.

a mon sens, l'harmonie familiale sans que jamais personne n'élève la voix dans la maison s'apparente à de la pensée magique, une sorte de pays des bisounours auquel j'ai beaucoup de mal à croire. 

l'éducation bienveillante, c'est tout ce dont nous rêvons pour notre
progéniture, les aimer, les choyer mais nos vies, nos stress, nos emplois du temps parfois nous malmènent et je pense qu'une bonne colère, c'est la vie, si bien sur, cela ne devient pas systématique. 

bien sur que l'on peut se faire aider si la situation déborde et que l'on perd pieds mais je pense qu'il faut surtout arrêter de culpabiliser les parents (avec des sujets au 20h) et qu'il est normal et sain d'être dépassé et parfois en colère et que personne n'est parfait.  nous ne sommes pas surhumain. 
j'ai cessé de croire que je pouvais être wonder-woman (même si j'essaye encore et toujours, c'est plus fort que moi), surtout face à de tous petits enfants... ou a de grands ados. 

je crois que c'est surtout en essayant de lâcher prise qu'on retrouve un peu d'harmonie. j'avais pour mon premier bébé une pédiatre formidable, qui m'avait dit le jour ou je décidais de me séparer de son papa: "ne vous inquiétez pas: n'ayez pas peur de bien ou de mal faire avec les enfants, parque de toutes façons, vous faîtes mal. Faites de votre mieux, c'est tout".
j'ai gardé cette phrase comme un mantra anti-culpabilité.

Ce qui ne veut pas dire qu'il faut passer sa vie à hurler après ses enfants, loin de la, mais qu'il faut surtout chercher en soi les solutions pour faire au mieux avec les siens.

 C'est la toute l'histoire de nos vies, non?


mercredi 24 septembre 2014

de rien...


Malgré un été plutôt animé bien que maussade sous nos cieux parisiens, j’ai pris le temps de lire. Je me suis interdit toutes sortes d’écran, séries tv que je dévore à coups de 3 ou 4 épisodes, moins de réseaux sociaux, de blogs, etc.

En faisant le bilan de mes lectures - bien avant la rentrée littéraire et le déferlante des blockbusters nothombien ou autres beigbeder (que je ne boude pas pour autant) et le « merci pour le moment » qui a squaté les pages littéraires et les médias en général (de rien, la bombinette a été lachée sur la semaine d'un lancement littéraire, ce qui a signifié chômage technique pour moi mais bref) – je me suis aperçu que j’avais passé l’été en afrique.
Tout a commencé à cause du travail, j’ai du m’occuper de la presse du lancement d’un nouveau prix littéraire, le prix Matmut, qui a d'original d’être décerné sur manuscrits. la lauréate de la première édition est Laure Gerbaud pour son superbe « Racines mêlées »

 
 comme j’avais les épreuves en juin, j’ai eu le plaisir de découvrir cette plume singulière. Ce livre m’a transporté au Niger, dans une histoire d’amour passionnelle et impossible. Un récit poétique, lyrique et sensuel. j'ai terminé sa lecture troublée. cet ouvrage a fait ressurgir tous mes souvenirs du sénégal (25 ans déjà), mes émotions, mes sensations africaine et surtout le terrible désir qui s'était emparé de moi de rester la-bas, comme envoutée avec le rêve fou d'être karen blixen et d'avoir une maison en afrique... 
d'accord, meryl strep et robert redford n'y sont pas pour rien:)
 

out of africa - 1985





ensuite et encore dans le cadre travail (parfois, I love my job), je rencontre Audrey Pulvar dont je vais défendre à l’automne 2014 son beau livre « Libres comme Elles », 21 femmes dont elle brosse le portrait d’une plume que je ne connaissais pas non plus, une plume maligne et acérée, sensuelle aussi mais j'y reviendrais. En parlant avec elle du choix des femmes de son livre, elle m’encourage à lire Beloved de Tony Morrison un livre et un auteur qui m’ont totalement échappés. en me plongeant dans cette oeuvre si américaine, c'est plutôt en afrique vers le berceau de l'esclavage que je suis allée pour trouver les racines de la souffrance et de l'indignité humaine sans frontières. je ne l'ai pas trouvé facile à lire son beloved, un peu trop symbolique pour moi, mais l'histoire de ce drame, l'attachement au personnage a été plus fort et je pense que son traitement, justement un peu onirique, en est la force.
 
puis sont venus le tchad et le soudan avec Marthe et les enfants du désastre de Alain Lavelle que je rencontre pendant les vacances et qui m'offre son livre. un vrai coups de foudre pour cette histoire dans le chaos de la vie humanitaire qu'il nous fait toucher d'un oeil sincère et encore une fois, une nouvel auteur, pragmatique, efficace qui nous emporte dans la folie de ce continent.

enfin ma moitié m'a donné le livre de son cousin guillaume jan, Traîne-savane qui se passe en grande partie au congo. ce fut ma dernière lecture coups de coeur du mois d'aout et le moment ou je réalisais que j'avais passé un été en afrique entre niger, congo, tchad et soudan. 
traîne-savane est l'histoire d'un aventurier (surement un vieil ami de nicolas bouvier) amoureux de l'afrique et de livingston mais aussi de belange, qui sous pretexte de chercher un village pygmée pour se marier avec sa belle congolaise, nous fait retourner sur les pas du missionnaire.  je ne pouvais pas mieux tomber pour terminer mon été, voyage et amour, afrique et belange. encore un livre que je ne peux que conseiller à ceux qui aiment voyager en littérature et en afrique en particulier.  




mardi 9 septembre 2014

happy birthday: c'est la rentrée

dernier jour du mois d'août, l'anniversaire de théo est également synonyme de rentrée des classes et de la fin de l'été. 

départ pour le grand jour

cela peut sembler triste mais c'est surtout l'occasion pour les enfants de se retrouver, pour leur plus grand bonheur, le week-end qui précède la rentrée.

cette année, c'est l'entrée au cp. theo va avoir 6 ans, alors je lui ai demandé de l'aide pour préparer sa petite fête:

1- on fabrique le gâteau qui va permettre de souffler les bougies. 

Le fondant au chocolat, en général, fait l'unanimité et comme nous avons convié les parents à boire l'apéritif en revenant chercher leur progéniture, il faut qu'il leur plaise aussi. 
ma dernière découverte gourmande est le sirop de gingembre dormoy, j'en ai mis peu (une cuillère à soupe) car je ne connais pas encore son pouvoir parfumant et sucrant mais je sais que je pourrais forcer la dose car le rendu est top! avec aussi une cuillère à soupe de café. le gâteau, il en est pas resté une miette, c'était dingue et mon petit gars était très fier de l'avoir fait lui-même. 

2 - il a fallu ensuite s'atteler à la tradition du "petit sachet surprise/cadeaux" avec lequel va repartir l'invité! Je suis d'ailleurs assez modérée sur ce concept d'offrir ce petit sachet contenant babioles et bonbons mais je cède à une pression parentale (enfin des mamans surtout) qui rivalisent d'idées pour remplir cette pochette. mon adresse secrète a longtemps été la boutique http://www.hema.fr/ mais comme tout le monde y va maintenant, il faut surprendre avec d'autres choses... Hema reste tout de même imbattable niveau prix pour certains accessoires "anniversaire" comme ici, la pochette cadeau et la décoration (j'adore ces petites étiquettes nominatives ou ces énormes pompons en papier froissé).



cette année, on a décidé de choisir des petits jouets avec lesquels théo ne jouait plus pour les offrir aux copains. quelques papos abandonnées depuis un moment, ont fait le joie des tous (un petit scénario de toy story à nous seuls).

3 on déménage! 
l'immense avantage des anniversaires fin août, c'est qu'en général, il fait encore très beau (bon cette année, c'était hyper couvert et la pluie menaçait, mais on a tenu bon!) et pour occuper une dizaine de petits nains de jardins, il vaut mieux avoir de l'espace. 
une fois les enfants accueillis à la maison, le gâteau soufflé, les cadeaux ouverts, nous sommes partis au square (ouf!).

 
c'est bien ça, il y en avait 8




une pinata que j'ai moi-même achevé (on m'expliquera un jour pourquoi, elles sont indestructibles ???) quelques chansons, un facteur qui n'est pas passé à la boite aux lettres et autres jeux de plein air et on peut dire que tous ces petits ont passé (je crois) une très bonne journée! 


 Joyeux anniversaire mon petit garçon!







lundi 25 août 2014

artiste de l'éphémère - beach art



chez Actes Sud Junior

un des grands plaisirs des plages normandes ou bretonnes, c'est l'immense variété de coquillages ou de choses à ramasser comme le bois flotté. je n'ai jamais le temps de faire tout ce que je voudrais car la patience des petits enfants a des limites mais j'essaye de leur donner le goût des belles choses et de faire de la plage, un autre terrain de jeux, plus artistique. j'avais depuis un moment dans mes placards et super petit livre qui n'attendait qu'une sortie en plein air pour nous inspirer quelques créations éphémères. alors, on s'y est mis... 


Je termine ce post par une très jolie vidéo dans cet esprit. 

l'histoire de l'installation d'une table éphémère pour un repas exceptionnel composé par Laurent Denize d'Estrée, Marc Brétillot, Alexandre Gauthier, Philippe Gilman et Louis Teran. J'aurai bien aimé être du repas!




Marie Claire Maison septembre 2013   -  Taken at the Flood





vendredi 22 août 2014

Foutas, kikoys, etcetera.

chaque fois que je rentre de voyage et que je me retrouve devant la voiture prête à exploser, je me fais la même remarque: 
mais pourquoi sommes-nous chargés à ce point?

Or la réponse est toute simple: en vacances, on adore s'acheter des tas de trucs au marché ou dans les petites boutiques du coin, avec parfois exactement les mêmes choses qu'à paris mais avec l'estival touch. et j'oublie l'année suivante en repartant que nous n'avons pas besoin d'emporter tant de choses(enfin, c'est surtout les filles qui oublient)ni de remplir autant nos valises.

la vareuse achetée à la coopérative martitime
en effet, équipé d'une bonne machine à laver, en vacances, on s'habille presque toujours pareil. même short, même jupe ou même jean presque tout le temps, sauf vacances frimes (mais non) ou à météo à tendances très variables (ce qui est plus probable).


cette année a été celle des foutas, qui nous ont fait remiser les draps de plage au fond du coffre (je retarde surement d'une ou deux saisons pour les foutas), mais j'en ai vraiment vu PARTOUT tout le temps) :
un truc de fou(ta), tout le monde en avait!

l'année dernière, alors que j'étais déjà équipée d'une très bonne serviette de plage, j'avais déniché une kikoy (fouta mutante)un drap de plage  turtle bay http://turtlebay-watamu.com/fr/ qui sont de pures petites merveilles: éponge d'un côté et coton "façon fouta" de l'autre côté avec une petite poche qui se scratche pour cacher son portable ou ses clopes. elles sont vraiment belles et la marque nous raconte une jolie histoire de fabrication à la main au kenya, top! sauf le prix... mais la magie de vacances, tout ça (toussa)...




il arrive que nous trouvions des chaussures aussi, mon hommes trouve toujours des tennis en soldes exceptionnelles (!), moi des nu pieds (jamais soldées, bizarre) et les filles font des razzias de fringues ou de bijoux. 

notre coup de coeur de l'été s'est passé en normandie à la coopérative maritime: des vareuses ou ses coupe-vent aux couleurs délavées, des casquettes de pêcheurs, des pulls marin, une pure merveille.

mais cette année, on a fait plus fort que jamais au niveau de l'encombrement de fin de vacances: ma fille a gagné un poisson rouge à la fête foraine. en mon absence, je précise, je n'aurais jamais accepté l'idée de ramener un POISSON ROUGE plus de 4 heures dans une voiture. 
mais elle a tenu bon, avec sa petite boite carrée de voyage sur les genoux, elle a surveillé "monsieur gosselin" (du nom du maître de l'épicerie fine de notre destination de vacances) pendant tout le voyage sans bouger.  elle a mérité son poisson. ça tombe bien, on avait un bocal vide.

comme disait ma grand-mère, on avait l'air de romanichels dans cette voiture . pour rentrer, plus un seul centimètre pour bouger, une bombe prête à exploser :) 

enfin surtout, on a ramené plein des souvenirs et c'est vraiment ça qui compte...




mercredi 30 juillet 2014

entre deux

c'est déjà le 30 juillet. demain, une grande partie de la France sera en grandes vacances. 
j'ai croisé ces jours-ci, quelques travailleurs blancs et angineux qui méritent bien ce repos estival. 
de mon côté, c'est la moitié des vacances qui ont commencé début juillet par un séjour landais magnifique, merveilleux, plein d'iode et de déjeuners sur la terrasse entourée de tous nos enfants: les recomposés et les vrais. 
un séjour pas forcement écrasé de soleil, mais plein de vagues et de bon air. 

à la moitié de l'été, voila la photo qui s'est imprimé dans ma rétine et dans mon coeur:

Landes Juillet 2014 - ma fille a 14 ans



mercredi 2 juillet 2014

Pourtant je sais bien l'année prochaine, Tout refleurira nous reviendrons...

chaque fois que les vacances approchent, un air de "madrague" me revient en mémoire. même si au fond, la chanson devrait plutôt me signifier la fin des vacances, elle évoque en moi la douceur de la plage abandonnées, des coquillages, des crustacées de la madrague chantée par une superbe BB qui me fait penser à l'été.

oui on est déjà l'année prochaine, à faire les valises en carton.


"on a rangé les vacances... dans les valises en carton....et c'est triste quand on pense à la saison, du soleil et des chansons"

l'année est passée si vite. ma grande va rentrer en 3e, mon petit au CP, la grande de mon chéri en 3e année d'université. 6,14 et 20 ans... que nous allons réunir encore une fois sur la plage abandonnée pour notre grand bonheur.

Mais aux premiers jours d'été
Tous les ennuis oubliés
Nous reviendrons faire la fête aux crustacés
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillée

dimanche 29 juin 2014

american pecan pie

pour la soirée américaine, je m'étais replongée, grâce à un petit livre de cuisine spécial US , dans ce que j'avais goûté la-bas. mon dernier séjour aux USA remontant à plus que l'âge de ma fille (OMG, plus de 14 ans alors! San-Francisco, damned), j'avais oublié certain basiques que j'avais pourtant adoré. En feuilletant, je suis tombée sur le pourtant "very famous" pecan pie que j'avais dégusté avec un belle boule de glace vanille.




depuis que j'ai trouvé cette recette et que son application a fait l'unanimité, j'en fait dés que j'ai l'occasion. ce qui est bien, c'est qu'elle demande un simple effort de "touillage" et du coups, les petites mains de 5 ans peuvent aider sans gros risque de massacre. enfin, comme cette recette contient des ingrédients que j'adore (noix de pécan, sirop d'érable, miel, j'ai du être un ours dans une autre vie), on risque d'en avoir souvent au dessert :)

la recette du livre étant un peu trop sucrée, j'ai adapté à l'européenne.
- 1 pâte sablée
- 300g de noix de pécan entières
- 2 oeufs
- 100g de miel
- 100g de cassonade
- 50g de beurre
- 2 pincées de fleur de sel

pendant que le four préchauffe, disposer la pâte dans un moule et la faire chauffer à blanc. pendant ce temps, mixer grossièrement la moité des noix de pécan. dans un saladier, mélanger ce mix aux oeufs, au miel et à la cassonade. Y ajouter le beurre fondu, le sirop d'érable et la fleur de sel. versez sur le fond de tarte précuit.

parsemer dessus bien à plat, le reste des noix de pécan entières pour décorer et mettre au four 40 minutes.
la tarte doit refroidir pour être digeste. compléter avec une boule de glace de votre choix mais la vanille toute simple, ça marche très bien.




je me demande d'ou vient cette recette, j'ai lu sur internet qu'elle venait du sud des états-unis, ce qui est surprenant, le sirop d'érable ou le miel me faisant plus spontanément penser au canada. quelqu'un connait ses origines?

samedi 14 juin 2014

Spritz party

le spritz, c'est mon hit apéro.



un ami vénitien nous a fait découvrir cette boisson joyeuse, colorée, pétillante cet hiver. je pensais que c'était parce qu'il était italien qu'il nous avait proposé ça mais très rapidement je suis tombée sur des immenses affiches  de pub "apérol", la base de ce cocktail, partout dans le métro. puis récemment j'ai vu des gens aux terrasses de cafés avec de grands verres ballons remplis par ce joyeux breuvage orange pétillant, remplis de glaçons et décoré de juteuses tranches d'orange.

au fond, je ne sais pas ce qui m'a le plus séduit et d'une façon générale, ce qui fait le succès de 
cet apéritif vénitien:
je n'aime pas spécialement  les boissons amères mais il y a dans le spritz, quelque chose de très festif qui rend cette boisson "addictive". 

je pense que le secret est la combinaison de la couleur ultra vive de l'apérol, des bulles du perrier et du prosecco, des glaçons qui tintent, qui font de cet apéritif le symbole parfait de ce que représente, ce que j'appelais dans ma jeunesse (LOL):  la fête "orange". soit la fête la plus joyeuse qu'on puisse imaginer, des gens qui dansent, qui se font beaux pour sortir et qui partagent un bout de vie joyeux.

je crois que c'est ça "l'esprit spritz".







dans un verre déposer plein de glaçons, une tranche d'orange (sanguine étant le top) 
mélanger ensuite directement dans le verre

4 cl de Perrier
4 cl de Prosecco
6 cl d'apérol



santé! 

lundi 9 juin 2014

girls from Hipanema

depuis toujours, j'ai bricolé, fabriqué, tressé des choses avec mes enfants. cela a commencé par des animaux en perles en passant par l'ère des bracelets zwarovsky jusqu'à celle du bracelet brésilien.
avec les beaux jours qui arrivent, ma fille a relancé très fort la tendance " usine à bracelets" inspirée par les manchettes hipanema ou les gourmettes tressées aurélie bidermann.

 
elle tresse du fil à canevas sur des gourmettes de différentes tailles, dorées ou argentées qu'elle achète en gros rue du temple dans le marais. 


Elle y trouve aussi des rubans de liberty très jolis, qui me rappele les robes bonpoint qu'elle portaient petite fille.



c'est vraiment adorable.



la semaine dernière, je lui acheté un métier à tisser pour faire des bracelets brésilien en perle, comme elle avait un peu de mal, je suis venue à la rescousse avec toute les perles que nous avons accumulé depuis des années. 


il y a du stock... mais jamais de la bonne couleur, c'est sans fin. il y a toujours une bonne raison d'aller en acheter d'autres.

 
pour tresser aussi :)



on est très très loin des bracelets hipanema qu'on adore mais ce sont les notres, fait maison, et emma en vend même a des copines; sa petite entreprise ne connait pas la crise. 
et je trouve ça super de la voir bricoler. 

les vrais bracelets  hipanema




dimanche 25 mai 2014

bonne fête maman

ce matin, il fallait pas oublier


moi j'ai eu droit à un petit concert multi-langues, le hit de notre hiver 2013-2014, grâce à ma grande de 14 ans qui l'a déniché en 25 langues.... 

je sais pas vous, mais quand mes enfants la chantent, elle me transforme en midinette de base, coeur grenadine fraise tagada, larme à l'oeil et toussa quoi ... LIBEREZ DELIVREZ .... 
Passage préféré en japonais :)




mercredi 21 mai 2014

Dries van noten "inspirations" au musée des arts décoratifs de paris

ce week-end, je suis allée sur les conseils de mon amie créatrice de bijoux maison violette, découvrir l'exposition "inspirations" de dries van  noten aux musée des arts décoratifs (ou ses bijoux sont en vente d'ailleurs à la boutique du musée). 
partagée avec ma fille et ma mère, cette expo m'a vraiment emballée.
beaucoup de choses à voir pour commencer : c'est un petit dédale de deux étages alors que les expos de mode m'ont souvent habitué à du vite fait. ici, il faudrait même que je revienne car je suis sure d'avoir raté plein de choses.
j'ai aimé la diversité des choses présentées. au début, j'étais un peu paumé car, comme souvent et par choix, je n'ai rien lu sur l'expo. j'étais donc déroutée par les mannequins qui présentaient des modèles d'autres créateurs et j'ai rapidement compris que l'expo était classé par thèmes d'influences (d'ou le titre de l'expo "inspirations" que je n'avais même pas vu) et que chaque scène contenaient aussi bien des vêtements de dries van noten ou pas, des objets, des vidéos, des tableaux, des bijoux, des chaussures, (un plat de moule aussi :) de toutes sortes d'artistes qui ont de prêt ou de loin, marqué, nourris, inspiré dries van noten. 

chacun peut se retrouver à travers les inspirations de ce créateur, c'est un enchantement. 

la scénographie fonctionne à merveille avec un rez de chaussée totalement hermétique à la lumière (avis aux claustros), dans le noir, les mannequins semblent flotter, sortir du néant. à l'étage, les couleurs explosent dans un ensemble saturé de référence exotiques,hispaniques, broderies, bijoux et comble du  plaisir, peu de monde pour entraver la visite.  

Encore à l'étage, un mur de vidéo présentant les multitudes de petites mains qui cousent et qui brodent. les coulisses de ces vêtements bigarrés dont dries van noten a aussi le secret.

J'ai adoré, ma fille et ma maman aussi! Foncez-y c'est formidable :)