reading time

dernier jour des vacances pour les grands, demain c'est la reprise. je  me rends compte en défaisant les valises qu'une des grandes activités de ces vacances a été de lire, ce qui avait été beaucoup moins le cas depuis la naissance de théo, car son éducation aspirait toute mon énergie. il grandit... il est donc plus autonome et mes vacances ressemblent donc de plus en plus à des vacances... et ce que j'aime faire plus que tout, c'est lire. 
voila donc un été riche en lecture: 

j'avais récupéré pas mal de livres chez les éditeurs qui me font travailler comme Michel Lafon. j'ai commencé par du très sanglant de helene tursten "un torse dans les rochers". du polar nordique comme je les aime qui vous promène entre suede et danemark, et qui vous tiens en haleine jusqu'au bout. 

j'ai enchainé par don delillo "l'homme qui tombe", rebaptisé le livre qui tombe... des mains, donc. Encensé par la critique qu'il est de bon goût de suivre, cet ouvrage post 11 septembre m'a ennuyé au plus haut point, mais je l'ai tout de même terminé car le sujet reste malgré tout fascinant. du reste, la littérature sur ce thème abondante mais "extrêmement fort, incroyablement prêt" de jonathan safran foer reste le chef d'oeuvre du genre (même la couverture du poche est une totale réussite).

comme j'étais en espagne, j'ai décidé ensuite de me mettre à la littérature locale, avec un petit polar de barcelone "tatouage" de manuel vasquez montalban. distrayant pour le bord de plage, sans plus. de la même veine, "à pas comptés" de chris constantini m'a conduit sur les traces d'un trafic de prothèse et de drogue, dont on a envie de connaître l'issue mais qu'on oubliera aussi vite qu'on la lu.

alors j'ai tapé dans une valeur sure et je me suis acheté un des premiers fred vargas "debout les morts" qui met en scène quelques uns de ses héros récurrents, les évangélistes, marc, lucien et mathias. et je n'ai pas été déçue même si le livre est lent et sans une action folle, il n'en reste pas moins malin, prenant et surprenant. 
vargas forever....

 

une bonne surprise avec "machination" de mickael marshall, qui porte fort bien son nom. pour amateurs de jeux de rôles, de geekerie et de machiavelisme sur fond d'une floride immobilière sur le déclin, cet ouvrage fait redoutablement son boulot. quelques nuits à cauchemarder pendant sa lecture :)

ensuite, j'ai lu une vague histoire d'amour avec un pompier pyromane dont j'ai oublié le nom et l'auteur, je l'ai même laissé sur une poubelle tellement je n'oserai l'offrir à quelqu'un... mais je dois avouer ne pas avoir boudé mon plaisir, les vacances sont aussi pour ça, lire des bleuettes.

île de fréoul, livres en libre-service

ensuite, je me suis laissé tenter par le dernier olivier adam "les lisières" qui fut un petit choc. d'abord par ma proximité avec le héros paul steiner et ensuite, parce que ce livre est exactement ce que j'aimerai écrire (si jamais j'avais ce vrai talent). 

un vieux rêve de jeunesse que je ne réaliserai jamais car cette catégorie d'autofiction demande trop de cruauté envers les gens qui vous entourent et vous inspirent. ensuite, je n'en ai tout simplement pas le talent, c'est d'ailleurs pour ça que je me suis lancée dans ce blog. pour m'entrainer à écrire...

voila... c'est donc la fin des vacances que j'achève avec ma catégorie de polars préférés, les nordiques. c'est henning mankell avec "le chinois" qui va clore cet été littéraire.

il est en cours de lecture...
alors, surtout tant que vous pouvez, il faut lire lire lire... et vos découvertes seront les bienvenues ici :)